Commémoration des 80 ans du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

Paris, le 11 avril 2025, une journée ensoleillé en début d’après-midi, à l’angle des boulevards Saint-Michel et Port-Royal.

Après une heure passée sur place, j’ai capturé une centaine d’images à l’aide d’un Canon 5D Mark II, équipé d’une focale de 28 mm, une vitesse d’obturation de 1/2000 s, une ouverture à f/8.0 et une sensibilité ISO 400. Toujours positionné sur le même axe, j’ai veillé à respecter au mieux l’angle original de la photo imposée.

J’ai ensuite pris le parti de rassembler ces clichés, en sélectionnant les sujets contemporains les plus intéressants : une retraitée promenant son chien, des étudiants, des cyclistes, des passants. J’ai composé mon image finale avec un clin d’œil au passé : la silhouette floue du monsieur au béret, directement inspirée de la photo d’époque, tel un fantôme traversant notre présent. Je pense que cet homme, projeté dans notre époque, aurait ses repères.

Sur le plan architectural, les bâtiments de l’époque sont toujours présents :

• L’immeuble accolé au CROUS, aujourd’hui transformé en hôtel.
• La gare de Port-Royal, toujours en fonctionnement.
• L’immeuble situé derrière la gare, désormais une banque.
• La statue du maréchal Ney.
• L’observatoire en arrière-plan.

La végétation conserve globalement la même disposition, en pleine floraison en ce début de printemps.

Mais il serait sans doute surpris par l’évolution de l’axe et les nouveaux modes de mobilité, ainsi que par l’apparition de l’imposant siège du CROUS.

Ce bâtiment, construit en 1960, est actuellement en réhabilitation dans une démarche résolument tournée vers la transition écologique et l’éducation. Cette transformation s’observe aussi dans l’aménagement de la chaussée, désormais compartimentée pour accueillir vélos, bus, voitures et piétons. On note également l’apparition de feux tricolores, de marquages au sol, d’imposants réverbères ainsi que les sillages d’avions de ligne dans le ciel.

Au premier plan, une voiture électrique Tesla. Bien que la marque soit aujourd’hui controversée en 2025 au vu du contexte géopolitique, elle incarne malgré tout cette nouvelle ère du tout électrique. La circulation sur cet axe est fluide et bien organisée, chaque moyen de locomotion ayant sa propre voie.

Se déplacerait-il aujourd’hui encore à pied, à vélo, en voiture ?

Quoi qu’il en soit, il observerait ce monde avec étonnement, entre émerveillement et perplexité, témoin silencieux d’un temps qui file à toute allure.